Selon lui, tous les établissements en préfabriqué ont été éradiqués et remplacés par de nouvelles constructions en dur. «Je profite de cette visite pour annoncer une bonne nouvelle aux Chélifiens, en particulier aux parents d'élèves et tout le collectif de l'éducation, à la prochaine rentrée scolaire, il n'y aura plus d'établissements scolaires en préfabriqué», avait-il lancé aux journalistes. Force est de constater que ces équipements, datant du séisme de 1980, sont, malheureusement, toujours présents, du moins une partie d'entre eux. Certes, un programme de remplacement de 213 établissements (tous paliers confondus) a été lancé depuis 2006, pour un montant global de 680 milliards de centimes, mais celui-ci accuse un retard considérable dans la réalisation et l'achèvement du dernier lot, constitué de plus d'une trentaine d'établissements du genre. Ainsi, sur une dizaine de projets en cours de réalisation depuis 2009 et début de 2010, seuls deux CEM ont pu être livrés cette année, l'un à Chlef et l'autre à Mouafkia, dans la même commune. Le reste est toujours en chantier, ce qui obligera les chefs d'établissement concernés à caser les élèves dans des locaux provisoires, comme c'est le cas pour le lycée à Oum Drou et l'école primaire Kouadri Belkacem, pour ne citer que ces exemples. Dans ce dernier établissement, on a gardé six classes en préfabriqué pour la double vacation en plein milieu des travaux ! Pour justifier les lenteurs dans la réalisation des nouvelles constructions, les autorités évoquent des obstacles d'ordre foncier qui empêcheraient la mise en œuvre du programme de remplacement. Il faut dire qu'en plus de son état de délabrement avancé, ce type de structures est suspecté de contenir de l'amiante, un matériau cancérigène.