Le programme de remplacement des établissements scolaires en préfabriqué connaît des lenteurs considérables à cause de contraintes techniques. 30 ans après le séisme de 1980, les établissements scolaires en préfabriqué n'ont pas encore été tous remplacés par des structures en dur. Il en reste 73 qui n'ont pas encore subi de changement, dans les trois paliers, primaire, moyen et secondaire. Sur les 213 établissements en préfabriqué recensés à travers la wilaya, 140 ont déjà été reconstruits à la faveur du programme de remplacement décidé par le Gouvernement. L'opération, qui a débuté en 2005, a bénéficié d'une enveloppe financière de 680 milliards de centimes. Le ministère de l'Education nationale s'est donné un délai de cinq ans pour l'achèvement et la réception de la totalité du programme. Retard reccurent Or, celui-ci connaît des lenteurs considérables à cause, semble-t-il, de contraintes techniques dont la plus importante serait liée au choix et à l'indisponibilité foncière. Il faut savoir que le maître de l'ouvrage, à savoir le ministère de l'Education nationale, exige que toutes les nouvelles structures soient érigées sur le même site des établissements anciens. Jusque-là, la mesure a été respectée à la lettre par la DLEP en charge de l'exécution de ce programme. De l'avis des parents d'élèves et du corps enseignant, les retards enregistrés ne font qu'aggraver les conditions d'accueil et de scolarisation des élèves. De plus, la persistance de ce problème fait encore peser de sérieux risques sur la santé des élèves, dans la mesure où ce type d'infrastructures est suspecté de contenir de l'amiante, un matériau cancérigène.