Pour leur premier match disputé à Mohammadia vendredi dernier, les Clubistes sont revenus bredouilles, l'équipe ayant concédé une rageante défaite dans l'ultime instant du temps additionnel de la rencontre sur une monumentale bévue de la défense qui avait réussi, 90 minutes durant, à annihiler les assauts des attaquants du SAM. Une défaite qui ne semble pas déranger le coach constantinois Mehimdet, qui avoue tout de même être déçu par le résultat final : « Mon équipe tenait le résultat du nul et c'est dommage de concéder un échec pareil à cause d'un seul moment de fléchissement et d'inattention des joueurs, qui croyaient avoir le point du nul dans la poche », nous lancera-t-il. Le coach clubiste pense aussi que cette défaite est une suite logique au long déplacement qu'a effectué l'équipe par route avant de rallier Mohammadia, un périple qui aura duré trois jours, le club ayant multiplié les haltes (Tiaret, Bouhnifia…). Il dira à ce sujet : « Il est clair que les joueurs étaient atteints physiquement et moralement après autant de péripéties. Ajoutez à cela l'état désastreux de la pelouse du stade de Mohammadia qui ne s'arrange pas au fil des ans ; ça va de mal en pis. Impossible dans ces conditions de produire du bon football. Mes joueurs n'ont pu se créer des occasions de jeu, puisque le ballon prenait n'importe quelle direction dès qu'ils tapaient dedans. » Il ajoutera : « L'absence de Medjoudj s'est fait cruellement sentir en milieu de terrain, même si je dois dire que Benkadjoune s'est très bien acquitté de sa tâche. De toutes manières, cette défaite ne me dérange pas, surtout qu'on vient juste d'entamer le championnat. Désormais, il nous faudra nous concentrer sur notre prochaine rencontre face au MC Saïda. » Enfin, comme Bougherara (MOC), Mehimdet a tenu à dénoncer la programmation imposée par la direction du stade Hamlaoui concernant les séances d'entraînement durant la semaine. Il déclarera : « Il est incompréhensible qu'on nous donne une seule séance avant la rencontre disputée à Constantine. La pelouse ne s'en portera pas mieux. Les pelouses des complexes sportifs de Aïn Drahem accueillaient près de 6 équipes par jour et cela n'a pas altéré leur qualité. »