«Plusieurs points noirs ont été signalés lors des inspections et nous demeurons, aujourd'hui, prêts à revoir la situation à la lumière des travaux opérés pour se conformer aux règles régissant ce genre d'installations», a noté l'inspecteur vétérinaire de la wilaya de Skikda. Selon le P/APC de Ben Azzouz, une enveloppe financière de près de 3 millions de dinars avait été allouée il y a plus d'une année pour entreprendre des opérations de réfection devant permettre de rouvrir l'abattoir. Il dira à ce sujet: «Nous avons engagé et réalisé plusieurs travaux de réhabilitation. Nous avons refait la clôture et nous avons entrepris d'autres travaux relatifs à l'assainissement pour nous conformer aux directives de l'inspection vétérinaire. Aujourd'hui, les lieux répondent aux normes d'hygiène.» Il tiendra cependant à ajouter qu'une fois l'opération de réhabilitation achevée, un cahier des charges a été élaboré pour permettre la mise en adjudication de l'abattoir. «Malheureusement, nos appels d'offres sont restés infructueux et les lieux restent fermés», précise le P/APC. Cette situation, pour le moins navrante, continue de poser des problèmes à plusieurs niveaux. L'abattage clandestin ne cesse de se propager dans la région avec tous les dangers à la santé publique que cela suppose. Par ailleurs, les bouchers de Ben Azzouz sont les plus touchés. Ils se retrouvent obligés de se déplacer à l'abattoir de Berrahal dans la wilaya de Annaba, situé à plus de 20 km, pour effectuer leur abattage.