Le tronçon menant de Tizi N'Sebt au lycée des frères At Batta d'Ahriq Ouattar, (au nord-est de la commune), long d'une dizaine de kilomètres, est sérieusement détérioré et nécessite des aménagements. Crevasses, affaissements et rétrécissement, tel est le spectacle qu'offre ce chemin sérieusement dégradé et fréquemment emprunté. Ainsi, toujours sur le même axe desservant Souk El Had, chef-lieu de la commune, les trottoirs sont défoncés voire complètement disparus en certains endroits le long de l'artère reliant Tizi N'sebt au siège de l'APC de Timizart et le bureau de poste des frères Tighedine. De l'avis des usagers, cette route, qui traverse le chef-lieu communal, et qui desserve aussi l'EPSP (établissement public de santé de proximité) Ousmail Kaci ainsi que la cité résidentielle Takdjout Amar, le lycée et le village Timizart N'Sidi Mansour, du côté nord-est de la localité, doit être revêtue. L'autre route qui cause autant de difficultés aux automobilistes est celle reliant Souk El Had à Abizar et Iadjemat, deux villages qui comptent quelque 10 mille habitants et situés au nord-ouest de Timizart. Il est vrai que ce chemin communal avait bénéficié des travaux de réfection de ses ouvrages et de drainage de ses eaux pluviales. Dernièrement, il a connu également des travaux de réparation en certains endroits dans le cadre de l'opération dite «points noirs». Mais il est parsemé de trous béants et de nids-de-poule, surtout le long de l'axe Amiès (centre d'Abizar), vers Ighil, à l'extrême nord de la commune.Les usagers se plaignent aussi des dos-d'âne qui s'y sont multipliés. Ces derniers, expliquent des automobilistes, sont tellement mal faits qu'ils sont difficiles à traverser par les véhicules. «Ce sont des montagnes et non pas des dos-d'âne. De plus, il n'existe aucun panneau de signalisation indiquant l'existence de ces soi-disant ralentisseurs !», dira, mécontent, un transporteur. Le chemin allant d'Amiès, où se trouve la station des fourgons de transport de voyageurs, vers Laâzib, Igounane et At Ouadhour, en allant vers le nouveau CEM d'Azrou, d'une distance de plus de 5 km, est parmi les autres routes dégradées de Timizart. Il en est de même pour celui qui mène de Laâzib à Thigoulmamine, Thikherkhart et Thighilt Teydhit, à l'extrême nord-ouest de la localité. Il a connu l'an dernier des travaux de drainage de ses eaux pluviales, mais il est complètement défoncé. Pendant l'hiver, il devient carrément impraticable de par l'importance des mares d'eau stagnante qui s'y forment et de la boue qui le couvre par endroits. Le secrétaire général de l'APC de Timizart, que nous avons questionné au sujet de ces routes dégradées, nous a fait savoir que le tronçon desservant le chef-lieu communal et menant vers le côté nord-est de la municipalité, est inscrit dans le programme de l'amélioration urbaine. Celui reliant Amiès à Azrou connaitra, lui, des travaux de revêtement dès que l'offre de service soit attribuée à l'entreprise chargée de la réalisation de ce projet auquel une enveloppe budgétaire de 20 millions de dinars a été allouée, a ajouté la même source. Le chemin Souk El Had-Ighil quant à lui, sera inscrit, soit dans le cadre des futurs Plans communaux de développement (PCD) ou bien dans le cadre des futurs budgets sectoriels, explique encore le responsable local.