Des centaines d'enfants, des garçons particulièrement, continuent de parcourir à pied une dizaine de kilomètres, pour rejoindre leurs établissements scolaires. Ainsi, les écoliers se voient chaque jour dans l'obligation de quitter les domiciles familiaux dès 6h30 pour pouvoir arriver à l'heure dans leurs classes aux collèges de la localité et au lycée de la daïra. Dans cette situation, il faut noter qu'au-delà de 8h00, les retardataires se voient renvoyés systématiquement chez eux par l'administration. Les querelles, s'éclatant fréquemment entre élèves et des agents de surveillance, sont à l'origine du problème. L'insuffisance en moyens de transport fait que les rares minibus existants et destinés aux écoliers, sont réservés aux filles. Cependant, malgré cette «faveur», souvent lesdits véhicules tombaient en panne, au grand malheur de ces dernières qui se retrouvent, elles aussi, dans la contrainte de subir le même sort que leurs camarades garçons. Devant cette situation, c'est encore un coup dur pour la bourse des parents, obligés de payer, au quotidien, 40 DA au moins par élève comme frais de transport.