Ils sont près de 150 personnes entassées dans deux ou trois classe d'une école primaire, « Nedjaa Amarouche » de la localité Châabet Brahem. Depuis l'après-midi de mercredi, ces 17 familles n'ont reçu aucune aide des pouvoirs publics. Excepté le P/APC de Taghzout qui vient de temps à autres leur rappeler qu'il fera son mieux pour les prendre en charge, les sinistrés affirment qu'aucun autre responsable de la wilaya n'a daigné s'y rendre. « Personne n'est venu aujourd'hui. Une association de la région et le comité de village de Châabet Brahem nous ont offert des denrées alimentaires, et le médecin annoncé par la cellule de crise de l'APC n'est pas encore arrivé », affirme un citoyen à elwatan.com, dans l'après-midi de ce vendredi. Si ces familles sont à l'abri du danger et ont trouvé refuge dans cet établissement, d'autres ne savent pas à quel sain se vouer. Rencontrés au village Ighil Oumenchar, des citoyens crient leur colère. « Plusieurs maisons risquent à tout moment de s'écrouler et personne n'est venu nous voir. On n'a pas où passer la nuit. Et les autorités locales font comme si de rien n'était. Dans de pareilles circonstances, les responsables locaux doivent se mobiliser pour venir en aide aux familles sinistrées», fulmine un citoyen dont la maison risque de céder. « On demande une prise en charge dans les meilleurs délais. Moi et ma famille nous sommes en danger, qu'ils viennent au moins nous mettre en sécurité, c'est tout ce qu'on a demandé », a-t-il ajouté. Le risque d'éboulement de terrain persiste toujours dans cette localité montagneuse. Les routes sont totalement coupées. Les habitants disent que la terre ne cesse de bouger. Un phénomène qui a pris de l'ampleur à la suite des dernières intempéries. Le P/APC de Taghzout a fait appel au croissant-rouge et à la direction de l'action sociale (DAS) de la wilaya. Les aides n'arrivent toujours pas à l'heure qu'il est.