Certains appartements, sis au numéro 16, ont subi des dégâts considérables suite aux dernières répliques du séisme, obligeant les locataires à plier bagages. La protection civile, qui a intervenu le 31 décembre dernier à cette adresse suite à l'effondrement d'un toit, a tout simplement recommandé aux habitants de quitter les lieux avant que la bâtisse ne subisse d'autres dégâts qui risqueront de mettre en danger la vie des locataires. La terrasse est inhabitée depuis plus de deux ans, aujourd'hui c'est le troisième étage qui ne tient plus. La famille Zaidi qui habite l'appartement espère que la commission désignée par le wali pour recenser les sinistrés du séisme du 29 novembre s'appliquera scrupuleusement sur le classement des dégâts causés. Son appartement est classé en orange 4 par ladite commission mais les mesures qui vont être prises sur sa situation ne sont pas encore annoncées. «Ma mère a failli y passer, c'est le toit de sa chambre qui s'est effondré. Heureusement qu'elle était absente ce jour-là», déclare Abdelhalim Zaidi qui habite désormais chez sa sœur en attendant la décision de la daïra. La cage d'escalier et les voisins de palier de la famille Zaidi ne sont pas non plus bien logés. Selon notre interlocuteur, au moins deux de ses voisins sont également touchés par les répliques du séisme. Jusqu'à quand l'immeuble peut-il encore tenir ? Aucun des locataires ne semble le savoir. Au moins deux autres immeubles du voisinage ont également été touchés. Des fissures visibles à l'oeil nu sur plusieurs mètres témoignent de la fragilité de ces bâtisses qui datent de l'époque coloniale.