Les blessures sont toujours vivaces dans les cœurs de ceux qui cet intellectuel d'exception. Un vibrant hommage vient de lui être rendu, le week end dernier, dans sa région natale, Azeffoun, où il venait souvent se ressourcer. Organisée par le centre culturel d'Azeffoun qui porte son nom, en collaboration avec les associations culturelles «Thimezguida Nath Illoul» et «Oulkhou» du village Oulkhou qui a vu naître ce poète au grand cœur et d'une simplicité dont seuls les grand hommes se distinguent. Si le premier jour a été réservé à l'accueil des invités au centre culturel, où sont exposés des centaines d'articles de presse relatifs à la vie et l'œuvre de Tahar Djaout, et à la déclamation de poèmes à la mémoire de l'écrivain par des poètes de la région, le deuxième jour, après le dépôt d'une gerbe de fleurs sur la tombe du défunt et l'observation d'une minute de silence en sa mémoire, des témoignages poignants ont été apportés par des membres de la famille sur la vie de l'écrivain et journaliste et sur son comportement exemplaire. Son frère, Mohamed, sa sœur Tassadit et son cousin Ahmed on lu des poèmes qui ont ému l'assistance très nombreuse. Ce même jour, une conférence sur la vie et l'œuvre de Tahar Djaout a été animée à la salle des fêtes d'Azeffoun, par Akli Gasmi (ami d'enfance de Tahar) et Mme Oukhalou Fatima et Belkhis Boualem (professeurs à l'université). Ils s'étaleront sur la dimension universelle des œuvres de Tahar Djaout. Le troisième jour, samedi, un gala artistique dédié spécialement au poète écrivain et journaliste a été animé par le chanteur d'Azeffoun Karim Yahi. Le centre culturel «Tahar Djaout» d'Azeffoun, dirigé actuellement par Morsli Abderrahmane, vient de renaître de ses cendres après plusieurs années de léthargie, en organisant cet hommage méritoire au digne fils de la région.