La réunion qui devait regrouper tous les élus de l'APC prévue le 11 novembre dans le mince espoir de trouver une solution à la crise perdurant qui secoue l'APC d'Akbou n'a pu se tenir. Cette assemblée tant attendue par la population a pris une tournure à la limite de l'ubuesque. En effet, alors que le premier magistrat de l'APC et ses colistiers indépendants ont pris place dans la salle de délibérations, les élus de l'opposition (2 FLN, 2 ex RND, 2 FFS et 1 RCD) sont restés dehors prés du siège de la mairie à l'exception de l'élu RCD qui a regagné le lieu de la réunion. Après avoir attendu le temps jugé nécessaire à l'arrivée des autres élus de l'opposition, l'édile communal n'a pas ouvert la séance non sans prendre à témoin l'assistance de la défection des frondeurs. Ce n'est que lorsque le maire a rejoint son bureau que les protestataires ont rejoint la salle pour attendre à leur tour le P/APC qui ne vient pas. Les deux parties en conflit qui campent sur leurs positions se rejettent mutuellement la responsabilité du blocage de l'APC. Les citoyens qui refusent d'être les dindons de la farce de cette situation sur fond du marasme généralisé de la collectivité ne comptent pas rester indifférents face à cet état de fait pénalisant. « En tant que citoyens responsables et soucieux de la bonne marche des affaires de la collectivité, nous ne resterons pas les bras croisés devant cette impasse qui pénalise la population. Nous allons réagir et crier notre ras-le-bol du dictat des élus municipaux » nous dit un membre de la société civile. « Les pouvoirs publics sont tenus de prendre leurs responsabilités dans le sens d'œuvrer au dénouement de la crise qui n'a que trop duré. Face à cette crise qui se donne un nouveau souffle, on ne peut qu'avoir un sentiment d'indignation » déclare un acteur du mouvement associatif.