Selon les observations formulées par les oléiculteurs et les oléifacteurs, les quantités d'olives récoltées sont très faibles comparativement à la campagne précédente, cependant la production d'huile par quintal est nettement mieux, elle se situe entre 20 et 30 litres par quintal contre 12 et 22 litres lors de la campagne 2012/2013. «La superficie oléicole dépendant de notre subdivision s'élève à 5066 hectares ; le gros de cette superficie est situé dans des zones de montagnes, sur des terrains accidentés. Néanmoins, en dépit de la sécheresse qui a sévi notamment en automne, de l'infection de la majorité des vergers par la mouche de l'olivier, des procédés culturaux archaïques pratiqués, le bilan est très satisfaisant», indique Bellil Boualem, le subdivisionnaire. Selon notre interlocuteur, la filière oléicole va connaître un avenir prometteur. Il existe une réelle volonté d'élargir la superficie oléicole, de rajeunir les vergers et de moderniser les conduites culturales et d'augmenter chaque année la production d'huile. Dans ce cadre, une huilerie moderne d'une capacité de trituration de 40 quintaux par heure est réalisée dans le cadre du programme du FNDIA à Maâkal, commune d'El-Flaye. Entrant dans le programme de reconstitution du verger oléicole détruit par les incendies, 3858 plants ont été distribués à travers les communes dépendant de la subdivision. D'autres projets vont être réalisés dans le cadre des PPDRI et des formations sont assurées gratuitement aux agriculteurs pour améliorer leurs procédés culturaux. Beaucoup de choses vont être entreprises, nous dit-on, pour le développement de l'oléiculture.