Les villageois, épaulés également par les commerçants ayant baissés les rideaux paralysant ainsi toute activité commerciale, exigent des autorités locales des projets dans le cadre de l'aménagement urbain. Tous les accès menant au centre ville, sont barricadés à l'aide de pneumatique brûlés et autres objets hétéroclites. Le centre ville est paralysé. Les établissements scolaires ainsi que le bureau de poste et autres magasins ont fermés leurs portes, a-t-on précisé de sources locales. « Cela fait des années que nous réclamons des pouvoirs publics des projets. Les quartiers sont dans un piteux état », dénoncent les villageois protestataires qui visiblement déterminés à poursuivre leur mouvement de protestation. Questionné, le P/APC a indiqué à el watan.com, que le choix de l'entreprise a été fait, reste maintenant le démarrage des travaux de l'aménagement des quartiers retenus pour cette opération. Selon lui, les études ont été déjà achevées. Par ailleurs, les manifestants exigent la réouverture des deux salles de soins situées dans les villages Kachama et Khrachiche fermés depuis des années. Ils ont également déploré le fonctionnement de la polyclinique du centre ville, qui selon eux, n'arrive pas à satisfaire les besoins de la population. Les malades se trouvent obligé de parcourir des kilomètres pour aller se soigner au niveau des EPH des villes de Sour El Ghozlane, Bouira et autres, et ce, même pour une simple consultation a-t-on précisé.