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Wilaya de Bouira : défaillances dans le secteur de la santé
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Publié dans El Watan le 12 - 10 - 2013

Les patients se plaignent de l'absence de prise en charge dans les centres de soins, engendrant des pressions sur les services des urgences des hôpitaux de la wilaya.
Dysfonctionnement dans les hôpitaux, absence de prise en charge des patients, manque de médecins spécialistes, scanner non opérationnel, la wilaya de Bouira accuse un retard dans le domaine de la santé. La population est ainsi dans un désarroi exceptionnel face à toutes ces multiples carences. Le constat est accablant et amer. Un simple tour au niveau de quelques infrastructures de santé laisse transparaître toute la réalité. Au niveau des centres de soins réalisés à coup de milliards de centimes dans les communes, la population ne cesse d'exiger le minimum. C'est au niveau des communes rurales que les villageois souffrent de plus en plus du manque de prise en charge. Centres de soins sans personnels, salles de soins sans médicaments et moyens de transport des malades inexistants.
Dans les villages, particulièrement les localités éloignées, le patient doit s'armer de beaucoup de patience avant qu'il soit transféré par ses proches à l'hôpital. Pourquoi l'Etat n'a pas doté les polycliniques d'ambulances ? Pourquoi la quasi-totalité des centres de soins implantés dans les villages sont dépourvus de personnel nécessaire ? Pourquoi les cliniques ne disposent pas d'un service de maternité ? Telles sont les questions que se posent les citoyens. Les responsables du secteur de santé de la wilaya n'arrivent plus à combler ce retard. A titre d'exemple, dans la commune d'Ath Laâziz, au nord de Bouira, le service de maternité est inactif.
Fermé depuis des années pour des raisons inconnues et injustifiées, les habitants ne cessent de réclamer sa réouverture. «Des dizaines de parturientes ont accouché dans des conditions déplorables. Des femmes ont été évacuées sur des tracteurs à l'hôpital de Bouira», clame un villageois rencontré devant la polyclinique du village Bezzit haut, précisant que le centre en question, malgré qu'il soit équipé de tous les moyens, dont 4 médecins, une salle de vaccin et un cabinet dentaire, n'assure pas de soins dans les après-midis.
Cette situation, précisons-le, s'est généralisée dans toutes les polycliniques de la wilaya où les malades se retrouvent dans l'obligation de rallier les hôpitaux des villes de Bouira, M'Chedallah, Sour El Ghozlane et Lakhdaria, et ce, même pour une simple consultation. Un fait qui génère des pressions sur les services des urgences.
Un autre fait flagrant qui confirme le laisser-aller et le laxisme des responsables du secteur ; à Ath Mansour, à l'est du chef-lieu de wilaya, un équipement médical destiné à la polyclinique de la localité est laissé à l'abandon. Le matériel a été déposé il y a de cela plus d'un mois dans une salle des jeunes du village. Inexplicable ! Les villageois ne cessent de dénoncer cet état de fait. Pour le cas des hôpitaux de la wilaya, c'est le même constat. Le scanner n'est pas opérationnel dans les EPH (Etablissements publics hospitaliers) de la wilaya.
Pour le cas du l'établissement Mohamed Boudiaf de Bouira, le directeur a reconnu que le scanner n'est pas opérationnel à cause de l'absence d'un radiologue, tout en confirmant que l'EPH sera renforcé prochainement par l'ouverture d'un service des urgences, prévue pour le début de novembre prochain. «Le service des urgences sera équipé de tous les moyens nécessaires. Récemment, une gynécologue est affectée à notre établissement, mais cela reste insuffisant», a précisé notre interlocuteur.
Pour le cas de l'EPH de Sour El Ghozlane, le directeur de cet établissement, M Khadraoui Mohamed, a expliqué que cette situation est due au manque de médecins spécialistes dans le domaine. A titre indicatif, notre source a précisé qu'en matière de prise en charge des malades, l'établissement a réalisé, depuis le début de l'année en cours, 58.885 consultations médicales, rien que pour le service des urgences, dont 24.718 autres soins (pansements, injections, etc.).
Le même responsable, déplorant l'absence de médecins réanimateurs, a affirmé que l'EPH dispose d'un seul médecin gynécologue. «Pour le premier semestre de l'année, 1.588 accouchements ont été enregistrés dont 259 par césarienne. Au niveau du service laboratoire, 95.928 examens ont été effectués et 8.498 autres à la radiologie», a-t-il dit. Interrogé sur l'affaire de la patiente ayant perdu son nouveau-née, dont l'époux avait déposé plainte, le Dr Khadraoui a dégagé toute responsabilité de son staff médical, arguant que l'équipe médicale a fait de son mieux pour sauver le bébé et que la maman avait déjà des complications au moment de son admission dans le bloc.


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