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Il faut aller vers un gouvernement d'union nationale
Publié dans El Watan le 11 - 04 - 2014

-La reconduction du 4e mandat changera-t-elle quelque chose au monde des affaires ?
Le mandat en lui-même ne signifie pas grand-chose. Tout dépendra de ce qui se passera par la suite. Il nous faut des politiques de rupture. Tout le monde le dit, Sellal parle de deuxième République. Nous l'attendons tous. En matière d'économie, tous les experts nationaux et expatriés disent la même chose. Nous avons besoin de changer radicalement de politique économique. Jusqu'à présent, on s'est contenté de pomper la rente pétrolière pour l'injecter dans la création des infrastructures. Les administrations et les entreprises ne sont pas préparées à absorber un tel volume de ressources, d'où les malfaçons, les restes à réaliser et les pots-de-vin.
En premier lieu, au vu des événements graves qui nous menacent, nous avons besoin de sang-froid, de sagesse et d'ouverture aussi bien économiquement que politiquement. Il faut aller vers un gouvernement d'union nationale. Ce dernier va concevoir la stratégie de développement de la dernière chance. Nous devons choisir d'autres facteurs clés de succès : il faut privilégier les qualifications humaines (recyclages pour les opérationnels et refonte de l'ensemble du système de formation), la modernisation managériale publique et privée et une diversification économique qui inclut, en plus de l'industrie et l'agriculture, l'économie du savoir et les industries de la connaissance.
-Le pouvoir a-t-il pris conscience qu'il faut changer de cap sur la politique des hydrocarbures ?
La politique énergétique du pays n'est pas responsable de nos déboires économiques. Certes, des erreurs ont été commises, comme pomper plus de ressources que nécessaire, ce qui a abimé certains sites de production. Notre politique de l'énergie consiste à diversifier au maximum les sources et être prudent sur tout ce qui peut menacer fortement notre environnement. Elle n'est pas mauvaise. Nous n'avons pas créé toutes les conditions pour sa réussite.
Par contre, c'est l'utilisation des ressources tirées des hydrocarbures qui pose problème. Tous les pays qui ont réussi leur transition ont transformé leurs ressources en intelligence humaine et efficacité managériale avant toute autre chose. L'Inde, qui a de mauvaises infrastructures, a choisi de créer les meilleures universités et les meillleurs centres de recherches mondiaux dans certains domaines (informatique, ingénierie), etc. Il faut réviser notre stratégie économique qui, évidemment, n'est pas bonne. Bien sûr, il y a de nombreux détails à corriger. On ne peut pas les citer tous.
-Le FCE a affiché son soutien au 4e mandat. Pensez-vous qu'il va en tirer bénéfice ?
Personne ne sait ce qu'il adviendra. Dans tous les pays du monde, une grande partie des promesses électorales ne se réalise pas. Il ne faut pas donner trop d'importance à ce qui se dit en période électorale. Si le FCE obtient des avantages qui sont bons pour le climat des affaires, le développement du pays et également les intérêts de ses membres, ce serait formidable. Mais si l'opération se limite à favoriser quelques grandes entreprises du FCE sans retour favorable sur l'économie du pays, alors là les citoyens seraient résolument contre. On ne peut pas préjuger de l'avenir. Il faut attendre et voir.
Sofia Ouahib

A. Lamiri est auteur de La décennie de la dernière chance : émergence ou déchéance de l'économie algérienne ? (éd. Chihab, 2013)


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