Il a ensuite fourni un compte du nombre des passagers par nationalité, tout en précisant que la nationalité de près de 50 d'entre eux devait encore être déterminée. Il a indiqué que 154 Néerlandais, 27 Australiens, 23 Malaisiens, 11 Indonésiens, 6 Britanniques, 4 Allemands, 4 Belges, 3 Philippins et 1 Canadien se trouvaient à bord en plus, donc, de ceux dont la nationalité n'a pas encore été déterminée. L'avion de Malaysia Airlines, un Boeing 777 parti d'Amsterdam pour Kuala Lumpur, s'est écrasé près de la ville ukrainienne de Chakhtarsk, non loin de la frontière russe, dans une zone contrôlée par les séparatistes pro-russes. Selon des responsables américains, l'avion a été abattu par un missile sol-air, les autorités de Kiev et les rebelles se sont mutuellement accusés d'être à l'origine du tir de missile supposé avoir causé la catastrophe. M. Gorter, interrogé sur les raisons ayant poussé l'avion à voler au-dessus de cette zone, a répondu : «Pour le secteur de l'aviation, ce n'est pas une zone de guerre.» L'avion avait quitté l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol vers 12h15 (10h15, GMT), selon M. Gorter, qui a en outre indiqué que le contact avait été perdu avec l'appareil vers 14h15 (12h15 GMT). L'avion a été «probablement abattu par un missile sol-air» tiré d'une «zone tenue par les séparatistes» pro-russes, a déclaré hier l'ambassadrice américaine à l'ONU. S'exprimant devant le Conseil de sécurité réuni d'urgence, Samantha Power a fait référence à un missile Bouk de type SA-11. Elle a souligné que des «séparatistes avaient été repérés» jeudi matin en possession de ce type de système de défense antiaérien près de l'endroit où l'avion malaisien s'est écrasé. Par contre, a-t-elle affirmé, si l'armée ukrainienne possède bien ce type de missiles dans son arsenal, les Etats-Unis «n'ont pas connaissance de la présence d'un système de missiles SAM ukrainiens dans la zone» du crash, et depuis le début de la crise, la défense antiaérienne ukrainienne n'a tiré aucun missile.