Pourtant, les commerçants ont reçu les décisions et les clés de «leurs» locaux depuis plusieurs semaines mais rares ceux qui ont ouvert pour quelques jours les rideaux. Cette situation suscite moult interrogations dans la localité quant à l'utilité d'une telle structure. Surtout lorsqu'on sait que les habitants ne disposent d'aucun lieu de négoce en bonne et due forme où ils pourraient faire leurs emplettes. «Les baraques illicites qui faisaient office de marché ont été démolies, nous pensions que l'opération sera suivie de l'ouverture du nouveau marché, mais cela tarde toujours à intervenir», dira une femme qui habite la cité des 350 logements. Interrogé, un responsable local précise que certains commerçants refusent d'y aller alors que d‘autres exigent des cahiers des charges. L'on se demande qu'attendent les responsables de la commune pour mettre fin à une telle situation.