Les transporteurs de la gare routière, sise dans le quartier Rivière de Biskra et qui dessert, d'une part, Sidi Okba et Zéribet El Oued et, d'autre part, Arris via Mchounèch Droh et Chetma, sont fort mécontents de leur situation. En effet, comme leurs innombrables clients, ils ont la pénible impression d'utiliser une infrastructure routière d'un gros village plutôt que celle d'un chef-lieu de wilaya, tellement le terrain vague, sommairement aménagé en gare routière de l'Est, n'est ni fonctionnel, ni approprié, en plus de l'insécurité qui y règne constamment. Cette infrastructure ne correspond nullement au standing de la 10e ville du territoire national. La fameuse gare routière, desservant les daïras de l'est et du sud-est de la région des Ziban, a été hâtivement installée dans un no man's land, situé entre les derniers bâtiments de Haret El Oued pour débarrasser, à l'époque, les abords de la cour de Biskra des minibus, taxis et autres véhicules clandestins qui rendaient, par leur présence, la circulation impossible sur le boulevard menant à El Alia via le pont central. A ce propos, les transporteurs déclarent : « En guise d'équipement et de mobilier urbain, on s'est contenté d'implanter quelques lampadaires, la plupart du temps éteints en cette période hivernale où il fait nuit à partir de 17 h. L'endroit devient sinistre et malfamé, ce qui pousse les clients à aller attendre aux bords des trottoirs de l'avenue bien éclairée prolongeant le boulevard Emir Abdelkader jusqu'au siège du tribunal. »