Plusieurs résidants de la commune se sont réveillés avec une évidence amère : les avaloirs obstrués de certains groupes HLM, à Sidi M'hamed, n'ont pu résorber toute l'eau des fortes pluies de la nuit. Les traînées de boue ont envahi les chaussées et les trottoirs encombrés par les immondices. Les services de nettoyage n'étaient guère visibles aux abords de ces immeubles. De rares agents d'Asrout ont fait une apparition furtive avant de s'éclipser. Pourtant, la situation se répète à chaque averse. Les travaux engagés par les services de l'APC, en charge de ces quartiers, ne semblent pas avoir arrangé les choses. Revendication récurrente de la population, les réseaux d'assainissement de ces immeubles de la place du 1er Mai, longtemps abandonnés, ont été restaurés. A cette situation désolante d'un centre-ville abandonné, il faut ajouter le problème des routes dégradées. Des ruelles, « cachées des regards » se dégradent sans que les services de l'APC, là aussi, interviennent. Les ruelles adjacentes de la rue Hassiba Ben Bouali sont dans une situation désolante : elles sont transformées en urinoirs ou en décharge sauvage. Netcom, dont les actions seront étendues à l'avenir à plusieurs « grandes » communes, devrait s'y intéresser plus souvent. Il faudrait, par ailleurs, que la population s'implique aussi.