Peu anodine, cette affaire remonte à la semaine dernière où, agissant sur renseignements, les éléments de la Gendarmerie de la brigade territoriale d'Annaba ont interpellé tôt le matin, au rond-point de la cité Caroubier, sur la Corniche de Annaba, les deux mis en cause. Ils étaient à bord d'un véhicule 4×4 de marque Hyundai Tucson. Le contrôle d'identité a permis de déterminer qu'ils sont en situation régulière. Cependant, la fouille de leur véhicule a révélé qu'ils étaient en possession de quatre groupes électrogènes portant le même numéro de série d'une marque italienne et sans factures. Pis encore, les gendarmes ont découvert 213 étiquettes autoadhésives d'une marque italienne, dont 70 portant le même numéro de série. A celles-ci, il faut ajouter 83 autres étiquettes autoadhésives du constructeur italien, 79 étiquettes indiquant la puissance du groupe électrogène, 5 fiches techniques, 9 factures en langue italienne et les sommes de 1476.40 Euros et 185 690 DA. Douteuse, cette découverte l'est à plus d'un titre. En effet, au cours de l'enquête déclenchée par les mêmes services, les dénonciations n'ont pas tardé à affluer. Il en est ainsi lorsque les nommés D. R, 65 ans, demeurant au centre-ville d'Annaba et B. A, 41 ans, demeurant à El Bouni, se sont présentés à la brigade de la Gendarmerie de Annaba, pour déclarer que : « dix jours auparavant, ils avaient acheté auprès desdits étrangers, trois groupes électrogènes et une motopompe fabriqués en Chine et portant des étiquettes falsifiées, mentionnant leur fabrication en Italie, contre une somme globale de 32 millions de centimes. Confrontés, les deux italiens ont reconnu les faits qui leur sont reprochés, avant des les présenter devant la justice.