Une décision ministérielle, mise en application par l'administration du secteur de la santé en date du 13/01/2010, a récemment rompu le contrat de travail de 90 employés temporaires à Souk Ahras. Ces derniers, qui comptent parmi eux des travailleurs dont la durée de contrat a dépassé les 15 années, interpellent, dans une doléance écrite dont une copie a été remise à El Watan, les responsables à tous les niveaux pour se pencher sur leur cas qu'il désignent de « hogra » et qualifient d'« arbitraire ». C'est avec dépit que l'un des travailleurs suspendus dira : « Au moment où tout le monde attendait la titularisation, après tant d'années de dur labeur, nous voilà jetés à la rue comme une pièce de rechange. A qui profite ce genre de décisions ? A quels privilégiés a-t-on promis ces postes ? » Tout comme les protestataires, une source administrative estime que le problème est posé à un niveau central. Parailleurs, la cour de Guelma a prononcé, mercredi dernier, son verdict dans l'affaire de la DJS, après appel des mis en cause. Ces derniers ont, pour rappel, été condamnés l'été dernier par le tribunal de Souk Ahras, à des peines allant d'une année de prison ferme à des amendes fixées à 500 000 DA, et ce pour environ six griefs retenus par la justice, notamment dilapidation de deniers publics. Ainsi, six employés du secteur sur les dix personnes impliquées dans cette affaire ont été acquittés par la même instance, alors que les autres ont connu un allègement de leur peine. Des condamnations de six mois jusqu'à une année de prison avec sursis, assorties d'amendes symboliques, ont concerné les autres employés ainsi qu'un cadre du Trésor public.