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Rachid Akbal crée Alger Terminal 2
Publié dans El Watan le 01 - 02 - 2010

A force de tourner autour de l'Algérie, rien d'extraordinaire que le comédien Rachid Akbal y tombe à pieds joints, corps et âme liés. Son nouveau spectacle Algérie Terminal 2 achève sa trilogie entamée depuis plusieurs années avec Ma mère l'Algérie et Baba La France.
Pour y prendre en pleine figure la pure émotion de l'exilé qui retrouve au pays la réalité du pays qui le fonde. Jusque-là, Rachid Akbal parlait d'exil, à tel point que sa longe carcasse d'acteur s'y confondait. Comédien algérien avec des racines plus solidement accrochées au sol français qu'à celui de ses parents immigrés, il a rendu un hommage émouvant à son père et sa mère dans Ma mère l'Algérie et Baba la France, produites par la Compagnie Le Temps de Vivre, dont il est directeur artistique. Le fil des origines si fort l'attachait peu à peu à voir de l'autre côté du miroir dans l'Algérie d'aujourd'hui, celle qui s'est construit sans lui, avec la somme d'interrogations qu'on devine. Pour transcrire ces questionnements, il ne manquait plus qu'à faire le pas de la création artistique. Rachid Akbal nous l'avait annoncé, il y a quelques mois lors du festival d'Avignon. Alger terminal 2 serait sa prochaine destination théâtrale, son prochain havre d'accostage.
C'est chose faite et nul doute que si les premières pièces ont rarement été vues sur des scènes algériennes, celle-ci pourrait bien propulser Rachid vers son pays qui vibre avec tant d'intensité en lui. Il suffit de voir la lumière de son regard quand il nous en parle pour en être sûr. Le partenariat de la maison de la culture de Béjaïa est un autre signe concret qui ne trompe pas. En deux mots, le spectacle est l'histoire de Kaci, de retour en Algérie, mais qui n'ose pas sortir du hall de l'aéroport d'Alger. « Kaci, explique l'auteur, est un fils de l'immigration. Il a aujourd'hui cinquante ans ; il cherche encore sa place et son appartenance. Il erre dans les plis de ses souvenirs. Notre spectacle interroge la place de l'homme dans ce monde égaré ». Kaci est venu à Alger chercher une femme pour son fils, mais c'est le souvenir de Aïcha, son amour de jeunesse en Algérie, qui s'invite. Il parle à des jeunes filles voilées de la France d'aujourd'hui, mais se retrouve soudain en 1982 dans le bordel de Berrouaghia en Algérie.
Bousculer l'intemporalité pour mieux questionner l'instant. La scène, espace du temps présent, s'ouvre avec constance sur le monde de l'immatérialité où s'agitent les souvenirs de Kaci. Ce va-et-vient de la pensée et des souvenirs, face à la présence d'une Algérie bien d'aujourd'hui, est la force du spectacle servi par un texte toujours très fort d'Akbal. Enfin, la nouveauté pour Rachid Akbal, comme Fellag sur un autre registre, est qu'il est accompagné d'une comédienne : Margarida Guia, également musicienne. Le spectacle est mis en scène par Julien Bouffier et Walid Mebarek. Alger terminal 2 sera jouée du 8 au 13 février au Hublot, à Colombes, puis du jeudi 18 au dimanche 21 février à l'Espace 89, à Villeneuve-la-Garenne. Alger Terminal 2 vient de recevoir le soutien de la direction des affaires culturelles (DRAC) Ile de France et du ministère de la Culture à la production dramatique.


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