Pour rappel, les chantiers des deux infrastructures ont été relancés il y a une année après avoir fait l'objet d'une adaptation conformément aux normes en vigueur. «Les deux projets qui étaient à l'arrêt depuis trois ans figurent au centre des grandes priorités du plan de développement de la wilaya. Ils ont dû être modifiés en vue de leur adaptation aux nouvelles exigences de ce type de soins spécialisés», a précisé le responsable du secteur. Et de souligner que la situation a été totalement assainie et qu'il est possible désormais d'arriver au résultat escompté, à savoir l'accueil des premiers malades en 2017. Ceci d'autant plus que l'opération est menée de pair avec l'installation des équipements médicaux, la formation et le recrutement du personnel médical et paramédical spécialisé. Le centre anticancer, d'une capacité d'accueil de 140 malades, dispensera des soins intégrés allant du diagnostic à la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie. En attendant, c'est le service d'oncologie du nouvel hôpital Les Sœurs Bedj de Chlef qui assure des séances de chimiothérapie pour quelque 1150 cancéreux de la région. Quant au nouvel hôpital de Aïn Merane, il accueillera les patients de la région du Dahra, ce qui permettra de soulager les populations des communes de Aïn Merane, du Dahra et de Taougrit. A Sidi Bel Abbès, le centre anticancer devrait être livré en août prochain, selon les responsables de la société réalisatrice. Les travaux de réalisation du CAC, lancés en 2006, se sont arrêtés en 2009 avant de redémarrer en 2013. C'est le groupe Hasnaoui qui a pris le relais pour la réalisation des travaux de corps d'état secondaires après 4 années d'arrêt des travaux. D'une capacité de 120 lits extensible à 220, le CAC, implanté dans la périphérie de la ville, s'étend sur une superficie de près de 7 ha et comprend de nombreux services, entre autres, de médecine nucléaire, d'oncologie, de réanimation et de radiothérapie. Parmi les difficultés rencontrées pour l'achèvement des travaux, on peut citer la non-finalisation des plans par le bureau d'études, le retard dans la validation par l'administration de certains éléments inhérents au projet tels que le déplacement de la clôture en raison de la projection du tramway. L'entreprise en charge du projet a, récemment, achevé la réalisation, à l'intérieur, de tout ce qui a trait aux séparations des chambres et des blocs opératoires et entamé les revêtements muraux. Prochaine phase : le lancement des travaux de menuiserie intérieure, après avoir lancé les travaux de corps techniques (passages de fluides, air conditionné, électricité, réseaux antiincendie et de désenfumage). A.