C'est la quatrième année consécutive que Société Générale Algérie organise son concours «Jeune artistes peintre» doté de trois prix pour les lauréats sélectionnés et permettant à l'ensemble des participants de disposer d'une visibilité qui peut constituer pour eux un tremplin de lancement appréciable s'ils envisagent d'engager une «carrière artistique». Dans son laïus de présentation, l'entreprise affirme «œuvrer à l'émergence de nouveaux talents dans l'art plastique contemporain et contribuer à l'épanouissement de la créativité». Les conditions de participation visent de jeunes artistes ou amateurs d'art résidant exclusivement en Algérie. Mais, cette définition est extensible puisque les personnes âgées de 45 ans maximum à la fin de l'année 2016 sont admises à concourir. On peut donc inclure dans les jeunes artistes ceux qui le sont par la pratique artistique et non pas seulement par l'âge. Une seule œuvre par postulant est admise à concourir. Celle-ci doit bien sûr avoir été entièrement conçue et réalisée par l'artiste. Les candidats doivent transmettre par mail ([email protected]) un CV et une photo de leur œuvre avant la date butoir du 30 juillet 2016. Signalons que l'ouverture de la compétition a commencé le 21 avril courant. Comme lors des précédentes éditions, c'est un jury de personnalités et d'experts du monde artistique qui sera chargé de désigner les trois meilleures œuvres. Les œuvres des douze meilleurs concurrents viendront illustrer le calendrier 2017 de la banque SGA, tandis qu'une exposition collective montrera l'ensemble des créations ayant participé au concours. Une bonne chose car, au-delà de l'intérêt artistique de la manifestation, c'est aussi un moyen d'apporter de la transparence au processus de sélection des lauréats. Le règlement complet du concours artistique est disponible sur le site web de la banque. Lors de ses trois premières éditions, le concours avait suscité un engouement qui est allé en grandissant. En 2015, c'est plus d'une centaine d'œuvres en provenance de l'ensemble du territoire national qui ont été proposées. Trois lauréats avaient été retenus (Lamine Sakri de Annaba, Djamel Talbi de Béjaïa et Ahmed Mebarki de Sétif) et l'exposition avait connu un succès remarquable. Ce concours a permis de révéler ou de confirmer de jeunes talents qui commencent à s'imposer sur la scène artistique, à l'instar de Adel Bentoussi et Adlane Samet, lauréats respectivement du premier et deuxième prix 2013. Au-delà de ce concours annuel, Société Générale Algérie développe une activité régulière de mécénat culturel sur les deux axes qu'elle a retenus, l'art contemporain et la musique. Elle s'est manifestée ainsi dans une contribution au Festival international de la BD d'Alger (dotation du prix Jeunes talents et récompense des étudiants lauréats de l'Université d'Alger). Une démarche que l'on aimerait voir se démultiplier dans le monde des entreprises, lesquelles, pour la plupart, ne mesurent pas encore tout l'intérêt qu'elle peuvent en tirer pour leur image et la satisfaction de promouvoir de jeunes talents.