Les Usa en tête des clients de l'Algérie et ils ne comptent pas rester à ce stade. Les compagnies américaines sont en mission de prospection en Algérie. Le volume des échanges commerciaux entre l'Algérie et les Etats-Unis d'Amérique a « atteint 21 milliards de dollars durant l'année 2009 », a déclaré Nicole Y. Lamb-Hale, conseiller général adjoint au département américain du Commerce, qui se trouve depuis hier à Alger à la tête d'une importante délégation d'hommes d'affaires américains. « Les USA ont importé de l'Algérie pour 20 milliards de dollars et nos exportations envers l'Algérie sont estimées à un milliard de dollars durant l'année 2009 », a précisé Mme Lamb-Hale, lors d'une conférence de presse qu'elle a animée hier à l'hôtel Hilton d'Alger. Un chiffre qui place les Usa en tête des clients de l'Algérie. Les USA ne comptent pas rester à ce stade. Et pour ce faire, « nous travaillons de manière à renforcer et à diversifier nos relations commerciales, d'où la présence aujourd'hui de 24 compagnies américaines représentant les différents secteurs d'activité qui illustrent parfaitement l'intérêt que nous portons à l'Algérie ». « Les USA sont intéressés et veulent diversifier leurs relations avec l'Algérie et développer le commerce, qui reste le pilier essentiel dans les relations bilatérales », a-t-elle ajouté. Pour faire preuve de bonne volonté dans le renforcement des relations commerciales entre les deux pays, Mme Lamb-Hale a assuré que son pays travaillerait à « aider l'Algérie dans le processus de négociation pour son accession à l'OMC ». Ainsi, la responsable américaine a indiqué que les compagnies présentes en Algérie sont à la recherche de partenaires algériens et sont « très intéressées à renforcer leurs relations commerciales avec l'Algérie, notamment pour les transferts de technologie, les services et la production ». Les compagnies américaines sont en mission de prospection en Algérie. Une autre délégation d'hommes d'affaires, composée d'une cinquante d'entrepreneurs, est attendue à Alger en mai prochain. Evoquant les nouveaux recadrages pris par le gouvernement en matière d'investissement étranger, la responsable américaine s'est contentée de dire qu'« elle respecte la souveraineté de l'Algérie dans l'élaboration des lois qu'elle juge nécessaires pour son économie ».