Le quartier, loti en parcelles, connaît des difficultés liées à l'installation des divers réseaux. Le quartier d'affaires de Bab Ezzouar peine toujours à prendre forme. Seuls 5 projets, suivis par l'Agence de gestion et de régulation foncière de la wilaya d'Alger (Agerfa), sont en voie d'achèvement. Le secrétaire général de la wilaya d'Alger, qui s'est déplacé mercredi dernier sur le futur quartier d'affaires avec une délégation des élus de l'Assemblée de la wilaya (APW), s'est inquiété du retard pris par des bénéficiaires d'assiettes de terrain pour formuler leur demande de permis de construire. « Les banques publiques, parmi les premières à bénéficier de l'avis favorable des autorités de la wilaya, sont les plus concernées par cette fâcheuse situation. Il est difficile pour elles de choisir l'entreprise de réalisation. Un temps de grâce leur est accordé pour concrétiser leurs projets. Passée cette période, nous allons sévir et leur retirer les projets », explique Mme Lateb, responsable à l'Agerfa, en affirmant que seulement 35% de l'espace de 70 ha sont « occupés par des projets déjà avalisés par le comité d'urbanisme et d'architecture de la wilaya ». Le quartier, loti en parcelles, connaît d'autres difficultés liées à l'installation des divers réseaux (AEP, électricité, gaz et téléphonie). A part quelques rares installations, l'espace n'a pas été « pris en charge » en totalité, regrette-on. Les élus insisteront lors des présentations du projet sur les critères d'octroi des projets et sur l'avenir des assiettes « cédées, soutiennent-ils, à de grandes entreprises qui peuvent les revendre ». « Jusqu'à un certain stade des travaux, l'Agerfa reste toujours propriétaire du lot. Une fois le pourcentage de 20% des travaux dépassé, l'entreprise devient propriétaire de l'assiette », assure la responsable. Et d'ajouter : « Après la promulgation de la loi 08-04 du 1er septembre 2008, un changement de cap a été opéré par les pouvoirs publics : l'Etat restera toujours propriétaire des assiettes en dépit du taux d'avancement du projet. Seules les entreprises qui ont acquis des terrains avant 2008 entrent dans le premier cas de figure. » La responsable affirme, par ailleurs, que le choix de la wilaya s'est porté sur des sociétés de renommée internationale et suivant l'aspect architectural du projet soumis à l'approbation de la wilaya d'Alger.