Cet e-Health Meetup a pour principal objectif de mettre en place un forum pour chefs d'entreprise, entrepreneurs, décideurs politiques, spécialistes et dirigeants de start-up afin de réunir et d'échanger leurs idées sur la création et le développement de l'entreprise. Une initiative ouverte aux professionnels, aux étudiants et aux jeunes entrepreneurs. Un événement auquel ont pris part plus d'une vingtaine de jeunes venus du Kenya, du Ghana et d'Afrique du Sud, ainsi qu'une dizaine d'Algériens porteurs de projets inscrits dans cette approche de la e-santé qui apparaît de plus en plus comme une solution pertinente pour répondre aux défis que doivent relever les systèmes de santé, notamment avec l'évolution de la démographie médicale, les inégalités territoriales d'accès aux soins, la progression de la prévalence des maladies chroniques, ou encore l'augmentation de l'espérance de vie (vieillissement) de la population. Pour le directeur général de Merck NWA, Dr Karim Bendhaou, il est important aujourd'hui de savoir que le monde du digital fait partie de nous et «c'est une solution qui s'offre à nous. Nous sommes très fiers d'accueillir la première édition des e-Health Meetups en Tunisie, qui servira de plate-forme aux start-up africaines pour connaître et exploiter les opportunités du e-Health et se développer au niveau international. Merck s'est engagé à soutenir les jeunes talents du secteur numérique. Nous travaillons pour créer un écosystème robuste par la synergie des efforts entre différents acteurs régionaux. Et pour atteindre ces objectifs, notre première étape sera de développer une pépinière de compétences», a-t-il déclaré à l'ouverture de ce forum, en précisant que les e-Health Meetups ont été créés par Merck Accelerator Africa en avril 2016, à Nairobi. «Suite au succès remporté à Johannesburg en novembre dernier, Merck NWA a décidé de lancer le concept en Tl'éducation, ce Meet-up a combiné des interventions d'entrepreneurs de premier plan qui ont enrichi le débat en présentant leurs espoirs et leurs craintes pour un continent africain en pleine transformation», a-t-il ajouté. Et de signaler que cet événement visait non seulement à faire une synthèse pertinente sur les tendances actuelles des économies dynamiques de l'Afrique, mais aussi à tirer le meilleur parti des expériences acquises aux quatre coins du globe pour créer une communauté fougueuse et solide de start-up africaines. Pour le président de The Mediterranean Initiative (MDI), Ghazi Ben Ahmed, une organisation à but non lucratif fondée en Tunisie et qui a vu le jour après la révolution tunisienne, l'objectif recherché à travers ces rencontres est de permettre d'accroître les opportunités pour le développement des populations de la région méditerranéenne à travers des projets innovants et durables, tels que ces métiers du futur à travers les TIC. S'inspirant des approches développées avec les TIC dans l'éducation, la santé et le développement économique en Finlande, M. Ghazi estime qu'il est important de faire connaître toutes ces compétences de jeunes créateurs de solutions afin de les propulser pour faire de l'Afrique un pan du digital. «Je fais confiance à cette ébullition créative des jeunes qui sont prêts à aller de l'avant», a-t-il encore souligné. Et d'ajouter : «Notre souhait est de faire de cet événement une grande manifestation afin de mettre en place des hubs dans la région et ces jeunes constitueront le noyau initial. Nous souhaitons également que la prochaine édition soit abritée par l'Algérie afin de faire connaître plus de jeunes entrepreneurs». Cette rencontre a donc permis aux différents exposants de présenter leurs concepts originaux dans cette nouvelle approche dans la prise en charge des patients, notamment pour ce qui est des maladies chroniques. Ces solutions innovantes, dont l'avenir est très prometteur, ont été évaluées et jugées par un panel d'experts en la matière pour une meilleure sélection. A l'issue de la rencontre, les organisateurs ont annoncé la création d'une pépinière de compétences (Digital Virtual) gérées par le laboratoire Merck NWA, afin de former des jeunes professionnels au développement des entreprises et des équipes diversifiées pour pénétrer leurs marchés nationaux, comme première étape stratégique, aider les équipes à réunir des fonds et à définir leur stratégie de commercialisation et enfin développer un réseau de partenaires. «Grâce à son travail sur les start-up numériques sur le continent africain, Merck donne le pouvoir aux jeunes entrepreneurs et identifie constamment de nouvelles solutions innovantes. Plus on investit, plus on a des talents dans la digitalisation. Ce qui servira de manière exponentielle toutes les activités liées à la santé, à commencer par la prévention, la sensibilisation, la consultation, etc. nous avons besoin de ces start-up qui bougent, il faut donc les aider à grandir», signale Alya Kebiri, chargée du projet au sein de Merck.