L'exigence de Mahmoud Abbas Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a réitéré, hier, son exigence d'un gel complet de la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens avant de prendre part à des négociations indirectes avec Israël. « Nous n'avons pas de conditions préalables, mais nous demandons l'application des obligations (de chaque partie) pour participer aux négociations indirectes », a déclaré M. Abbas lors d'une conférence de presse conjointe avec le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, en visite dans les territoires. « Nous avons donné notre accord à des négociations indirectes, que l'on appelle ‘‘discussions de proximité'', et nous n'avons pas de condition préalable », a insisté M. Abbas. Les Palestiniens exigent l'arrêt de la colonisation juive pour retourner à la table des négociations avec Israël. Le Hamas appelle à une nouvelle Intifadha Le mouvement islamiste Hamas a renouvelé hier son appel à une Intifadha, un soulèvement populaire, pour défendre El Qods et lutter contre sa judaïsation par Israël. « Nous considérons que l'Intifadha face à l'occupant (israélien) est une obligation fondamentale pour mettre fin à son mépris envers le peuple palestinien et ses lieux saints », a affirmé le Hamas. Il a appelé les Palestiniens à « exprimer leur colère par tous les moyens disponibles, et à empêcher l'occupant de poursuivre ses tentatives de judaïser El Qods, en prendre le contrôle et en modifier son caractère arabo-islamique ». Une réaction militaire envisagée Des factions palestiniennes basées à Ghaza n'excluent pas une réaction militaire en réponse aux exactions israéliennes à El Qods-Est occupée. Ces factions avaient obtenu le feu vert de dirigeants politiques « pour mener à bien des attaques armées contre Israël en temps et en heure appropriés, pour forcer Israël à cesser ses actions à El Qods occupée ». Une fondation musulmane, défendant les sites sacrés à El Qods-Est occupée, a averti que la construction, par les autorités d'occupation israéliennes d'une synagogue à El Qods-Est, mettait en danger la mosquée d'Al-Aqsa, troisième lieu saint de l'Islam, située quelques centaines de mètres plus loin.