Lors de la visite du wali à la daïra de Maoklene, commune de Tala Ifacen, les habitants de la région ont exprimé leur mécontentement vis-à vis de « la nonchalance des autorités, qui tardent à leur verser les indemnités relatives à l'expropriation des terrains sur lesquels sont construits des édifices d'utilité publique ». L'exemple de la situation administrative et financière de ce lycée, construit et inauguré il y a trois ans, sans que les propriétaires de la parcelle n'aient été payés, est édifiant. Chose qui conduit les citoyens à réfléchir avant de céder un lopin de terre, sachant que dans bon nombre de localités du nord de la wilaya les terrains domaniaux sont presque inexistants. Dans le même sillage, les habitants ont affirmé que le P/APC avait promis des postes de travail pour un membre de chaque famille ayant vendu sa terre, mais cette promesse n'a toujours pas vu le jour. De son côté, le wali a pointé du doigt l'administration qui n'a pas fait le nécessaire pour régler tous ces problèmes. Il a aussi assuré qu'il allait s'occuper personnellement de ces revendications, lesquelles n'étaient pas un cas isolé.