De nombreuses têtes couronnées aux obsèques du comte de Paris Les obsèques du comte de Paris, Henri d'Orléans, prétendant au trône de France, ont été célébrées samedi en présence de son fils Jean, qui lui succède, et des têtes couronnées d'Europe. Henri d'Orléans, qui appartient à la branche «orléaniste» de la royauté française, est décédé le 21 janvier à 85 ans, jour anniversaire de l'exécution de Louis XVI en 1793. Le prince héritier du Maroc, Moulay Hassan, 15 ans, en costume d'apparat, le prince Albert de Monaco, la reine Sofia d'Espagne, mère de l'actuel souverain, Felipe VI, et une foule de représentants de l'aristocratie européenne se sont pressés dans la chapelle Saint-Louis, un bâtiment néo-gothique du début du XIXe siècle, construite au milieu du domaine royal de Dreux, à l'ouest de Paris. Dans un communiqué, Jean d'Orléans, le fils du défunt et nouveau Comte de Paris, qui prend à 53 ans la tête de la «Maison de France» affirme vouloir «renouer avec le pacte historique et nécessaire entre la nation et la famille royale». Des momies de plus de 2000 ans dévoilées en Egypte Elles ont plus de 2000 ans, mais sont «en bon état» : plus de 40 momies datant de la dynastie ptolémaïque d'origine grecque (323 à 30 avant J.-C.) ont été dévoilées en grande pompe dans des catacombes en Egypte par le ministère des Antiquités. Pour les contempler, il faut emprunter une fine échelle et descendre un tunnel en pierre étroit de neuf mètres. Sous le sol sableux du site archéologique de Touna el-Gebel, à Minya, en Moyenne égypte (centre), une vaste pièce donne accès à plusieurs chambres minuscules. A l'intérieur, des momies brunâtres sont posées à même le sol ou placées dans des cercueils ouverts en argile blanche. De sexes et de tailles différents, elles sont enveloppées de lin ou décorées d'écritures démotiques, une langue égyptienne antique. Certaines portent encore des fragments de carton coloré, un matériau utilisé pour la fabrication de masques funéraires. Selon le ministère égyptien des Antiquités, ces hommes et ces femmes, ces enfants et même ces animaux de compagnie, ont été découverts dans un tombeau familial appartenant à «la petite bourgeoisie» de l'époque ptolémaïque, du nom de la dernière dynastie pharaonique régnante, d'origine grecque, avant que l'Egypte ne passe sous domination romaine. La reine Cléopâtre en fut la dernière souveraine. Indignation en Irak après l'assassinat d'un écrivain en pleine rue L'assassinat d'un écrivain en pleine rue dans la ville sainte chiite de Kerbala, samedi soir, a suscité l'émoi et l'indignation du milieu culturel irakien. Signe de la sensibilité du sujet, la police de Kerbala a aussitôt chargé une équipe de haut vol d'enquêter et promis de retrouver les auteurs des multiples coups de feu mortels tirés sur Alaâ Machzoub devant son domicile. «On assassine la parole libre, belle et honnête», a affirmé Ali Lefta Saïd, lui-même écrivain, qui a participé à un sit-in avec d'autres intellectuels et artistes de Kerbala, à une centaine de kilomètres au sud de la capitale Bagdad. «Il faut être bien lâche pour tirer avec une arme sur quelqu'un qui n'a que des mots et des rêves», a écrit sur sa page Facebook Ahmed Saâdawi, dont le roman Frankenstein à Baghdad a connu un succès bien au-delà des frontières irakiennes. «Honte aux meurtriers et honte aux autorités si elles ne les retrouvent pas et ne les jugent pas rapidement», a-t-il ajouté. Macron envisage un référendum à l'issue du «grand débat» Le président français, Emmanuel Macron, qui poursuivra aujourd'hui le «grand débat national» directement en banlieue parisienne pour sortir de la crise des «gilets jaunes», pourrait envisager la tenue d'un référendum, selon la presse. Selon Le Journal du dimanche, citant les confidences de ses proches, le chef de l'Etat, qui tente de reconquérir l'opinion après deux mois et demi de fronde sociale et de manifestations tous les samedis, serait tenté de convoquer une telle consultation le 26 mai, en même temps que se tiendront les élections européennes.