Des centaines de jeunes envahissent, depuis hier, les stands érigés dans le hall de la maison de la culture de Béchar pour s'enquérir des conditions d'accès au crédit bancaire et des facilités à l'emploi à l'occasion des journées d'information « portes ouvertes » organisées pour trois jours sous l'égide du ministère du Travail. Les institutions concernées y sont représentées. On relèvera, parmi les obstacles persistants liés au manque de débouchés, l'inadaptation de la formation universitaire avec son environnement local. A titre d'exemple, des entrepreneurs de travaux publics continuent à importer de la brique rouge, de la bordure de trottoir, du ciment des régions du Nord alors que ces produits peuvent être fabriqués localement. Le secteur de l'agriculture, créateur lui aussi de débouchés, souffre de la même problématique, puisque, nous dit-on, l'expérience tentée récemment au Sud, en matière de plantation d'oliviers pour la fabrique des huileries, a parfaitement réussi. Depuis sa création et jusqu'au 31 décembre 2009, l'ANSEJ a créé 1008 projets qui ont entraîné 2269 emplois.
