La troupe Ouled El Gaâda de Aïn Sefra (wilaya de Naâma) a remporté le premier prix de la 12e édition du Festival culturel national de musique et danse diwane, clôturée mardi en soirée à Béchar. Cette troupe, composée essentiellement de jeunes musiciens issus de la tradition diwane de la même région, a réussi à convaincre le jury de cette édition sur sa présentation, sa maîtrise de la scène, sa chorégraphie et la dextérité et l'authenticité de sa prestation. La deuxième place est revenue aux jeunes membres de la troupe Ouled Ahl Tarh de Béchar, tandis que la troisième place a été obtenue par Ahl Diwane Jil Sayed, également de Béchar. Le prix spécial de cette manifestation musicale et culturelle à laquelle ont pris part à son volet compétition, une douzaine de troupes de différentes régions du pays, a été attribué à la troupe Dendoun féminin Lalla Kheira de Ghardaïa, qui a mérité l'une des trois premières places eu égard à la parfaite maîtrise par sa Maâlma Lalla Kheira, du jeu du goumbri, instrument à cordes à la base de la musique Diwane, ont estimé des spectateurs et chercheurs locaux en patrimoine culturel présents à cette édition. Au cours de la cérémonie de clôture de cette édition, un vibrant hommage a été également rendu au doyen du diwane dans le pays, en l'occurrence le Maâlem Mohamed Bahaz, l'un des ténors des traditions sacrées et profanes du Diwane, qui s'est dit très heureux de cette louable initiative des organisateurs du festival. Un autre hommage a été également rendu au Maâlem Boufeldja Djedi, un des plus anciens musiciens Diwane de la région de Béchar, qui a dédié une grande partie de sa vie à la promotion de ce genre artistique traditionnel à travers la région de Béchar et ailleurs. La soirée de clôture de ce festival (31 août – 3 septembre) qui a été animée par le groupe Chraâ de Kenadza (wilaya de Béchar), a été marquée par une forte présence du public, notamment les jeunes qui ont apprécié l'organisation de pareille manifestation consacrée à une musique et chorégraphie qui ont voyagé à travers le temps, grâce aux femmes et hommes qui ont su transmettre ce patrimoine culturel et artistique aux nouvelles générations des gens du diwane.