La prolifération des candidats pour l'échéance du 12 décembre 2019, et les arrestations de certaines figures du hirak n'ont pas dissuadé les citoyens à battre le pavé tous les après-midi du vendredi. En ce dernier week-end du mois de septembre, les villes de Hadjout, Cherchell et Tipasa avaient comme à l'accoutumée enregistré les manifestations pacifiques des citoyens. Des citoyens continuent à rejeter l'organisation des élections en présence des symboles du système ; tout en apportant leurs soutiens aux animateurs du hirak incarcérés et au moudjahed Lakhdar Bouregâa toujours emprisonné. Lors du rassemblement tenu à l'issue de la marche pacifique, les manifestants avaient réitéré leur détermination à demeurer mobilisés jusqu'au départ définitif de tous ceux qui représentent le pouvoir et le gang qui ont entraîné l'Algérie vers la crise. « Nous savons que des représentants du pouvoir sont introduits dans la foule pour casser le hirak déclare l'un des animateurs, nous sommes vigilants tout en respectant le mot d'ordre silmiya, simiya ». Durant la marche, les manifestatnts n'ont pas céssé de répéter certains slogans, notamment « klitou labled ya essarakine », « dawla madaniya machi âaskariya ». Contactés par nos soins, certains animateurs du hirak local ayant brillé par leur absence ces derniers vendredis expliquent, « nous avons été présent depuis le début nous déclarent-ils, cependant nous n'avons pas accepté des choses qui ne vont pas dans le sens de la philosophie du hirak, ces intrus veulent vider notre mobilisation citoyenne pacifique ajoutent-ils, sachez une chose que nous resterons militants jusqu'au bout de nos ongles du vrai sens du hirak pour libérer notre pays de ce pouvoir corrompu, d'autant plus que le plus grand nombre est constitué de jeunes », concluent-ils.