La rentrée à l'Institut national de formation supérieure paramédicale est prévue le 20 octobre. La formation paramédicale a la cote ! En effet, ils sont plusieurs bacheliers ayant eu des moyennes dépassant les 16/20 au bac qui préfèrent opter pour ce genre de spécialité afin de s'assurer un poste d'emploi stable une fois leur cursus terminé. «J'ai eu mon bac avec mention très bien et je n'ai pas hésité un instant à choisir la filière paramédicale, car on est sûrs de décrocher un emploi dans notre domaine une fois la formation terminée. En plus, la formation est relativement courte par rapport aux études médicales. Un souci en moins !», insiste une nouvelle bachelière. A l'Institut national de formation supérieure paramédicale de Blida, la demande dépasse largement l'offre de formation mais cette dernière reste tributaire du quota ministériel. «On forme en fonction du quota établi par le ministère de la Santé. Les directions de la Santé éprouvent un besoin et la tutelle valide. Il s'agit d'une formation / recrutement d'où le nombre restreint de places disponibles», explique Zoubir Bouzertini, directeur de l'Institut en question. Notre interlocuteur ajoute que ce sont généralement les bacheliers, ayant obtenu leur bac avec mention, qui ont le plus de chances de poursuivre une formation dans le domaine du paramédical, et ce, par ordre de mérite. «Je vous cite l'exemple d'une jeune fille de la wilaya de Tipaza. Ayant pourtant un bac avec 17,38 /20 au bac, elle n'a pas hésité un instant à opter pour le paramédical. Elle avait choisi la spécialité infirmière, laquelle est très demandée dans nos hôpitaux.» Pour la rentrée 2019/2020, un quota de 256 places pédagogiques est disponible et concerne outre Blida, les wilayas de Médéa, Djelfa, Aïn Defla, Bouira et Tipaza, du moment que l'Institut national de formation supérieure paramédicale de Blida a une vocation régionale. En tout, ce dernier comporte 663 places pédagogiques, dans toutes les spécialités, et tous palier confondus. Les spécialités disponibles sont : sage-femme, nécessitant un cursus de 05 ans, les autres durent 3 ans, laborantin de santé publique, imagerie médicale (manipulateur radio), infirmier de santé publique, kinésithérapeute, diététicien et hygiéniste, assistant fauteuil dentaire, aide puéricultrice, assistant médical et assistante sociale. «Au début, il était question que la spécialité sage-femme soit enseignée à Tizi Ouzou, dans un institut qui a été dédié pour toute la région centre. Mais faute de places, cette spécialité a été réintroduite à Blida.» Les spécialités liées au domaine du paramédical sont très demandées ici en Algérie et partout dans le monde, comme en France et au Canada, par exemple. Et dans le but d'éviter l'hémorragie des nouveaux diplômés vers d'autres cieux, un engagement de sept ans doit être signé entre la Fonction publique et le diplômé. «C'est en quelque sorte comme le service civil des médecins, le sortant de l'institut paramédical doit obligatoirement exercer sa fonction dans le public pendant 7 ans pour pouvoir travailler chez le privé ou aller à l'étranger. C'est une manière d'instaurer une stabilité au sein d'un corps plus que névralgique dans nos hôpitaux», ajoute Zoubir Bouzertini. La rentrée à l'Institut national de formation supérieure paramédicale de Blida est prévue le 20 octobre.