Mme Djâffar Nouara a invité les gestionnaires des établissements de rééducation des jeunes délinquants à organiser des portes ouvertes d'information et de sensibilisation au profit des parents pour leur prise en charge et leur réinsertion par une formation professionnelle. Mme Djâffar Nouara, ministre déléguée, chargée de la Famille et de la Condition féminine, a choisi cette année Oran pour marquer, ce mercredi, la célébration de la Journée Africaine de l'Enfance. Lors de sa visite de travail à travers plusieurs structures spécialisées dans la prise en charge des handicapés et la rééducation des jeunes délinquants, la représentante du gouvernement, qui était accompagnée des autorités locales, n'a pas manqué d'inviter les responsables locaux des associations caritatives pour multiplier et conjuguer leurs efforts sur le plan médical ou de la formation professionnelle pour une meilleure prise en charge de cette catégorie de personnes. Il s'agit, a-t-elle indiqué au sein des deux centres visités, spécialisés dans la rééducation des jeunes délinquants placés par le juge des mineurs à Seddikia pour les filles et à la Cité Djamel pour les garçons, de leur réinsertion au sein de la société. Elle a invité les gestionnaires de ces deux établissements à organiser des portes ouvertes d'information et de sensibilisation au profit des parents de ces délinquants pour leur prise en charge et leur réinsertion par une formation professionnelle. Lors de sa visite, elle a fait la promesse d'être l'avocate auprès de responsables de son département ministériel relevant de la solidarité nationale et d'appuyer toutes leurs doléances, surtout en matière d'équipements et de personnel médical dans certaines spécialités pour les handicapés. C'est ainsi qu'en visitant le centre de l'Association « Erraja » de Seddika, qui est chargée des enfants frappés d'Infirmité Motrice Cérébrale (IMC), Mme Djâffar Nouara et la délégation qui l'accompagne ont pris connaissance des efforts déployés pour la prise en demi-pensionnat de la trentaine de malades âgés entre 2 et 10 ans, malgré les difficultés qu'ils rencontrent au quotidien dans le domaine de la gestion et autres et la bonne volonté des donateurs. Selon le président de l'association « Erraja », ces difficultés se résument à l'exiguïté du local composé de trois pièces qui est loué chez un privé à raison de 36 millions de centimes par an, au manque de personnel médical et d'encadrement en orthophonie et autres spécialités ainsi qu'au transport des malades dont certains résident dans des communes de la wilaya. La ministre délégué présidera, dans le courant de l'après-midi, au siège de la wilaya, les travaux d'une conférence sur la situation de l'enfance.