Intarissable d'ingéniosité, les hirakistes Guelmis ont fait fort aujourd'hui en ce 41e vendredi de marche contre l'organisation des élections présidentielles programmées pour le 12 décembre prochain. Une banderole au design très actuel, sur laquelle l'on pouvait lire dans la langue de Shakespeare « Freedom » et « Houria » en langue nationale en d'autre terme liberté a capté l'attention des nombreux marcheurs et badauds sur le parcours habituellement emprunté. En effet, c'est sous un soleil radieux, que des centaines de hirakistes, hommes et femmes, ont battu le pavé, en cœur en scandant « Liberté ! Liberté !» Résolument hostiles à l'organisation des élections présidentielle, les hirakistes guelmis l'ont encore une fois annoncé clairement sur des pancartes « je ne vote pas avec le gang pour l'Algérie » lit-on. ou encore « le climat propice viendra avec le départ du gouvernement et l'ouverture des droits aux libertés » Un climat propice qui se fera indéniablement dans la paix. « Oui dans la paix. Silmiya nous l'avons démarré, Silmiya elle continuera et Silmiya elle s'achèvera » croient dure comme fer les nombreux marcheurs qu'el watan a croisé. Quant à l'élection proprement dite beaucoup estiment que « la véritable menace pour le pays est la production d'un président organisé dans la fraude » Curieusement, l'actualité brulante, notamment en rapport avec résolution, adopté jeudi dernier, par le parlement européen sur la situation des libertés en Algérie, qui plus est « condamne vivement l'arrestation arbitraire et illégale, la détention, les intimidations et les attaques de journalistes, de syndicalistes, d'avocats, d'étudiants, de défenseurs des droits de l'homme et de la société civile ainsi que de tous les manifestants pacifiques qui participent aux manifestations pacifiques du Hirak » n'a pas eu d'impact à Guelma. « Nous s'avons reconnaitre les cadeaux empoisonnés. Nous réglons nos différents entre algériens ! » nous répliquent sèchement des hirakistes de la première heure.