En réaction à une information diffusée dans ces mêmes colonnes faisant état d'un véritable soulèvement des militants d'El Islah (bureau de Chelghoum Laïd) contre leurs propres élus siégeant à l'APC auxquels ils reprochent la mauvaise gestion, le favoritisme, l'atteinte à l'ordre public et aux représentants de l'Etat, la coordination de wilaya vient de monter au créneau en tirant à boulets rouges sur le porte-parole officiel du bureau d'El Islah de Chelghoum Laïd. Un sulfureux communiqué signé par le coordinateur de wilaya, Khelifa Hedjiza, remet en cause et renie en gros et dans le détail la qualité de porte-parole du parti MRN, dont se prévaut Rachid Boukersi. Le rédacteur du document explicite, en outre, que depuis la restructuration du parti, Rachid Boukersi, n'est même pas adhérent au MRN, et qu'on tout état de cause, il est démissionnaire. Pis , la coordination de wilaya, par le bais de son président de bureau, affirme se réserver le droit d'intenter une action une justice contre le mis en cause qu'elle accuse de diffamation, d'usurpation d'identité et d'usage frauduleuse de cachets suspects. Au-delà du fait que cette réaction épidermique de la coordination de wilaya a apporté un peu d'eau au moulin des élus El Islah de l'APC de Chelghoum Laïd désavoués de fond en comble, elle n'en atténue pas moins la gravité des luttes intestines et des assauts à communiqués interposés que se livrent à distance les épigones de Abdellah Djaballah. D'ici à induire qu'El Islah risque l'implosion, il n'y a qu'un pas à franchir.