Une importante frange de la population de la commune de Ouled Si Ahmed, localité dépendante de la daïra de Aïn Oulmène, a revendiqué la nécessité d'accélérer le raccordement des forages, déjà prêts, en électricité et de placer le réseau de distribution. Beaucoup de mechtas de la commune souffrent du manque d'eau potable, obligeant ses habitants à acheter, au prix fort, cette denrée précieuse. Ce phénomène est ressenti avec une certaine acuité beaucoup plus au niveau du chef-lieu de la commune. À noter que l'eau du forage de Aïn El Ksar est en constante baisse, ce qui a poussé les citoyens à interpeller les chargés du projet pour lever les contraintes liées à la mise en service des forages, dont l'un d'eux attend une alimentation en électricité depuis belle lurette. Les doléances qui ont été déposées auprès des services concernés et les 940 000 DA payés comme droit d'opération ont fait croire à la population que cette situation désespérée allait prendre fin, mais en pure perte. La situation est identique pour les forages de Ouled Aïcha et Chebchib. Les espoirs des citoyens de la région sud restent fondés sur le barrage Sebla, lequel devra, à moyen terme, atténuer leur soif.
