Cinq travailleurs de la Société des courses hippiques et du pari mutuel (Schpm) commencent aujourd'hui une grève de la faim, après leur licenciement jugé « abusif ». C'est la direction de cette entreprise qui est pointée du doigt, après le mouvement de protestation mené en avril dernier. Les cinq travailleurs licenciés, estiment, selon un syndicaliste contacté par nos soins, qu'« ils sont victimes des représailles de la direction qui les a poursuivis en justice ». Selon la même source, 4 des 5 « mis en cause » sont des syndicalistes. « Le geste de la direction ne peut être interprété comme étant une atteinte à la liberté de l'exercice de l'activité syndicale », accuse un protestataire. Dans un communiqué rendu public à la veille de l'entame de cette action de protestation, il est souligné que « la Schpm est en train de sombrer dans la forfaiture et la gabegie » et « l'ensemble des travailleurs interpelle les pouvoirs publics à s'impliquer avec diligence afin de mettre un terme à l'hémorragie qui saigne à blanc la société, avec comme suite la mise sur le carreau des chefs de famille ».