Des bandes s'attaquent très tard dans la nuit aux panneaux, de signalisation verticale, directionnels, installés récemment en différents carrefours de la ville. S'agit-il d'une malédiction qui s'abat sur la capitale des laghouat Ksel, à chaque fois que des travaux d'embellissement des grandes artères sont entrepris ? Malheureusement, aucun responsable n'a osé lever son petit doigt pour dénoncer ou retrouver le ou les auteurs de ces actes, sûrement des désœuvrés. Cette fois-ci, la facture sera certainement très salée pour l'APC. Toutes les plaques lumineuses, fraîchement fixées, n'ont pas échappé à ces actes innommables. Des actes de vandalisme et d'incivisme qui n'ont pas laissé indifférents tous les fils d'El Bayadh qui tiennent beaucoup à la préservation du cadre de vie de leur cité. Les automobilistes de passage dans la ville peinent à trouver leur chemin et perdent le sens de l'orientation. Il suffit de jeter chaque matin un coup d'œil sur les espaces verts et places publiques du centre ville, jonchées de canettes de bière et de tessons de bouteilles, pour se rendre compte de l'état de délabrement dans lequel se réveille une ville livrée à elle-même et, dès le crépuscule, le spectacle qui s'offre aux paisibles citadins est des plus affolants. Carambolages, rallyes de cortèges nuptiaux, défiant les règles les plus élémentaires du code de la route, dans un brouhaha indescriptible, disque jockey déchirant le silence de la nuit à coups de décibels, tels les réacteurs d'un avion supersonique, jusqu'au lever du soleil, c'est le lot quotidien des citadins en quête de fraîcheur et gare aux familles qui osent s'aventurer la nuit car les agressions nocturnes ont repris de plus belle.