Dans leur plateforme de revendications, les auxiliaires en anesthésie et réanimation de santé publique exigent l'ouverture d'un Institut national académique de l'auxiliaire médical en anesthésie-réanimation de santé publique avec une formation en externe (bac+5), la revalorisation de leur diplôme et leur promotion de la catégorie 12 à la 13 et de la 13 à la 14, sans conditions. Le Syndicat national autonome des auxiliaires médicaux en anesthésie et réanimation de santé publique (SNAAMARSP) compte reprendre le chemin de la protestation, après une premier débrayage observé en décembre denier. Le SNAAMARSP a annoncé avoir déposé un préavis de grève nationale de trois jours, les 23, 24 et 25 février. Cette décision a été prise à l'issue d'une réunion du conseil national du syndicat, en signe de protestation contre le refus de la tutelle d'accéder à ses revendications socioprofessionnelles. Un service minimum sera assuré, en revanche, dans tous les hôpitaux pendant les jours de grève, a fait savoir le syndicat. Celui-ci, qui n'exclut pas d'opter pour d'autres actions si ses doléances restent en suspens, a déploré la non-satisfaction de sa «principale» revendication, à savoir la publication d'une «autorisation exceptionnelle» permettant une promotion des auxiliaires médicaux en anesthésie-réanimation, tout en gardant leur ancienneté. Le SNAAMARSP, dont le siège social est à Blida, a dénoncé le refus du ministère de tutelle d'ouvrir un concours des auxiliaires en anesthésie et réanimation de santé publique. Les auxiliaires en anesthésie et réanimation de santé publique avaient déjà observé, fin décembre, une journée de protestation suivie de sit-in au sein des structures hospitalières et les directions de la santé publique à travers le pays, suite à l'appel lancé par leur syndicat. Dans leur plateforme de revendications, ils exigent l'ouverture d'un Institut national académique de l'auxiliaire médical en anesthésie-réanimation de santé publique avec une formation en externe (bac+5), la revalorisation du diplôme de tous les auxiliaires médicaux en anesthésie-réanimation et leur promotion de la catégorie 12 à la 13 et de la 13 à la 14, sans conditions. Ils demandent la révision de la clause 175 de la loi sanitaire de 2018, qui interdit aux auxiliaires médicaux en anesthésie-réanimation de santé publique d'établir une prescription médicale, alors que l'article 20 du statut particulier 11-235 les autorise à le faire. Outre une couverture juridique des anesthésistes durant l'accomplissement de leur mission, le syndicat a réclamé la création d'un conseil de l'ordre afin de mieux encadrer l'exercice de la profession. Advertisements