C'est une première. Le 22e Championnat arabe d'athlétisme, prévu du 16 au 20 juin à Radès (Tunis), va coïncider avec le Championnat d'Afrique, délocalisé au dernier moment à Lagos, au Nigeria, du 23 au 27 juin. A cet effet, suite à ce chamboulement, les athlètes algériens vont-ils participer à ces deux compétitions organisées en l'espace d'une semaine ? Ou vont-ils sacrifier «l'Arabe» ? Car nombre d'entraîneurs que nous avons interrogés préfèrent plutôt être engagés dans les Championnats d'Afrique, vu le plateau de haut niveau de cette compétition favorable aux athlètes qui visent les minima pour les Jeux olympiques de Tokyo 2020. «Le choix est vite fait. Le Championnat d'Afrique de Lagos est important pour nos athlètes, surtout qu'il s'agit de l'ultime compétition avant lesJeux olympiques, surtout que la concurrence africaine est de taille qui permet à nos athlètes de réaliser les minima et grignoter des points dans le cadre du ranking qualificatif pour les JO», dira un entraîneur sous couvert d'anonymat. Pour le moment, 3 trois athlètes algériens seulement ont réalisé les minima. Il s'agit de Taoufik Makhloufi, Abdelmalik Lahoulou, et Hicham Bouchicha Brahim. En plus, à moins de deux mois des JO, les athlètes algériens ne respirent pas encore la forme. Le triple médaillé olympique, Taoufik Makhloufi, qui a tracé cette saison comme objectif les championnats d'Afrique et les Jeux olympiques sera-t-il présent à Lagos ? Car à part lui, champion olympique du 1500m aux JO de Londres, aucun autre coureur algérien du demi-fond n'est en mesure de viser l'or ou le podiium au cours des championnats d'Afrique de Lagos. Advertisements