La couverture des réseaux mobiles dans plusieurs régions et autres axes routiers de la wilaya de Mascara demeure en-deçà des attentes de la population, notamment celle des régions rurales et isolées. «La couverture du réseau téléphonique des trois opérateurs de téléphonie mobile est moins bonne à Zelamta (40 km de Mascara). Que ce soient les appels téléphoniques ou la connexion internet, leur qualité laisse à désirer», témoigne Youcef, un enseignant du cycle moyen. Et d'ajouter : «A l'intérieur de nos domiciles, il est difficile, pour ne pas dire impossible, de recourir aux services du téléphone portable. Des communications téléphoniques qui coupent et une connexion internet qui n'est pas accessible.» La situation est pareille dans d'autres localités de la wilaya, à savoir Mamounia, Ghriss, Beniane et plusieurs autres régions où la couverture aléatoire de la téléphonie mobile continue de provoquer la colère des citoyens qui ne savent plus à quel saint se vouer. «Le problème de couverture du réseau téléphonique et de la connexion internet ne date pas d'aujourd'hui. Même en plein centre du chef-lieu de la wilaya, la qualité de la connexion internet mobile est déplorable. Allah Ghaleb (Dieu est Tout-Puissant), en l'absence d'une réelle concurrence entre les opérateurs, nous n'attendons pas que les choses changent», nous dit-on. En outre, sur certains tronçons des routes nationales et autres chemins de wilaya et vicinaux, la couverture des réseaux téléphonique et internet des opérateurs ATM (Mobilis), OTA (Djezzy) et WTA (Ooredoo) est entachée de beaucoup de zones d'ombre. Ce constat, faut-il le souligner, a été établi le 25 avril dernier, par le wali de Mascara, Abdelkhalek Saouda, qui a déclaré, lors de la réunion du conseil de wilaya, que «la couverture de la téléphonie mobile des trois opérateurs est faible dans les régions rurales, sur les routes nationales et de wilaya et les chemins vicinaux». Le premier responsable de la wilaya, devant une telle situation, a demandé aux trois opérateurs de téléphonie mobile «d'investir pour combler le déficit en matière de couverture de la téléphonie mobile, enregistré notamment dans plusieurs zones d'ombre». Advertisements