Plus d'une centaine de personnes issues de la daïra de Oued Lili, à 23 km au nord de Tiaret, ont été admises, en l'espace de quatre jours, dans différentes structures sanitaires, notamment vers la polyclinique de Oued Lili après avoir présenté des symptômes liés à une toxi-infection d'origine inconnue. Selon des sources locales, les soupçons se sont focalisés sur la source d'eau se trouvant dans la banlieue Toriche. Cette source semble, selon toute vraisemblance, être la cause, bien que des échantillons aient été emmenés au laboratoire aux fins d'analyses pour déterminer la qualité de l'eau par une équipe du bureau des MTH. Sa fermeture temporaire étant devenue inéluctable, d'autres sources évoquent l'absorption de fruits altérés. On évoque tantôt les cucurbitacées, notamment la pastèque et le melon irrigués avec des eaux impropres et tantôt la consommation d'abricots, en vente en quantités ces derniers jours. Quoiqu'il en soit, la situation reste préoccupante, d'autant qu'au stress hydrique qui induit l'emploi d'eau d'origine douteuse subsiste ça et là des cross-connexion et leur cohorte de maladies à transmissions hydriques. Tiaret en détient une palme pour avoir enregistré en 2001 près de 1000 cas et des décès mais depuis le taux de raccordement aux réseaux d'assainissement s'est considérablement amélioré. Il subsiste ça et là des aléas liés au bâclage de certains travaux et parfois des agressions qui induisent la cross-connexion. Les bureaux d'hygiène communaux sont sur le qui-vive et il est grand temps à la commission de wilaya des MTH de se mettre à l'œuvre. Advertisements