Des habitants, qui ont perdu des proches, se rappellent toujours de ces déflagrations qui ont emporté des vies, endeuillé des familles, mutilé des corps et dont les séquelles demeurent encore vivaces. Noureddine a 57 ans. Il se souvient comme si c'était hier de l'incident qui le marquera pour toute la vie. En juin 1972, alors qu'il avait 8 ans, il avait trouvé au bord d'un oued une petite roue qui lui semblait un jouet. «Il avait plu la veille durant la nuit pour une bonne heure et le lendemain tous les enfants du douar, mes cousins et mes voisins étaient sortis pour ramasser les objets charriés par les eaux. Et moi, j'étais le plus heureux après avoir trouvé un étrange objet cylindrique enfoui dans la boue», raconte-t-il.
*Retrouvez l'intégralité de nos articles sur la version papier Advertisements