Les habitants du village Boukhelifa et ses hameaux souffrent de l'absence de plusieurs commodités de vie. Il s'agit de besoins élémentaires dont ils souffrent depuis des années, comme l'absence de l'eau, du gaz et des routes carrossables. En fermant le siège de l'APC il y a quelques jours pour réclamer l'amélioration de leur cadre de vie, les protestataires ont revendiqué l'aménagement et le revêtement du chemin communal menant d'El Djamaâ vers Taazivt n'Biou et Taourirt n'Biou et la mise en service du gaz naturel et du réseau d'eau potable. Pour les villageois, «les deux derniers projets (eau et gaz) et les branchements ont été achevés depuis plusieurs mois, mais à ce jour, aucun d'eux n'a été mis en service pour soulager les habitants». Les villageois sont passés à l'action de rue et jurent ne pas «lâcher la pression sur les autorités locales jusqu'à la satisfaction de leurs revendication». «Nous avons reçu beaucoup de promesses de la part de l'Assemblée populaire communale, de la daïra mais aucune institution n'a daigné répondre ou prendre en charge nos préoccupations». Le porte-parole des habitants a expliqué que «les pouvoirs publics ont dépensé pas moins de 32 milliards de centimes pour la réalisation du réseau d'eau potable, il ne reste plus qu'à l'ADE d'ouvrir le robinet pour nous approvisionner. La même chose pour le gaz, certains villages attendent la mise en service du gaz naturel pendant que d'autres n'ont même pas bénéficié de branchements». Quant à la route, il dit «avoir eu connaissance qu'un budget a été dégagé par la DTP, mais nous n'avons pas vu de concrétisation sur le terrain, l'APW n'a pas soutenu cet effort de la DTP». Advertisements