le chantier de la première tranche de 22 km de la pénétrante Chlef-Ténès, s'enlise dans d'interminables travaux ponctués par des arrêts à répétition dont le sort demeure inconnu. Une situation qui ne date pas d'hier mais bien depuis le lancement des travaux de cet ouvrage, soit en septembre 2015. Il en est ainsi de cette énième interruption du chantier qui dure depuis plusieurs mois et ce, au moment où le projet atteint un taux de réalisation de moins de 50%, selon une estimation d'une source proche du projet. En effet, ce dernier est à moitié réalisé sur le tronçon reliant l'autoroute est-ouest et la commune de Ouled Fares, où il ne reste que la pose de l'enrobé bitumineux et l'achèvement des ouvrages d'art sur une longueur de 12 km. En revanche, pour ce qui est du prolongement de la voie allant de Ouled Fares jusqu'à Bouzeghia 10 km), le chantier est dans la phase des travaux de terrassement. Après une reprise des travaux en décembre 2020, on croyait que les difficultés et les entraves étaient aplanies et que le projet allait enfin reprendre son élan et être mené à bien. Il n'en fut rien malheureusement, puisque après une brève reprise, le chantier sera, une nouvelle fois, stoppé net pour des raisons inexpliquées. Est-il définitivement abandonné ou sera-t-il relancé et quand ? Autant d'interrogations légitimes qui restent pour le moment sans réponses, au moment où l'ancienne route nationale Chlef-Ténès, principal accès au littoral de la wilaya, est fortement encombrée, surtout en cette période estivale. Les usagers espèrent toutefois que cette situation problématique sera résolue en redonnant vie à cette réalisation dont la contribution au développement socioéconomique de la partie nord de la wilaya n'est plus à démontrer aujourd'hui. Advertisements