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La banqueroute
Publié dans El Watan le 16 - 11 - 2021

Il a fallu attendre que les finances publiques soient au plus bas, avec une dette publique incontrôlée et des réserves de change en voie d'épuisement et sans perspective de renouvellement, pour que les pouvoirs publics prennent conscience de la nécessité impérieuse de mobiliser toutes les ressources nationales pour faire face à la crise endémique dans laquelle se débat le pays.
La captation des fonds de notre communauté à l'étranger compte parmi les pistes ouvertes par le gouvernement. Inscrit à l'ordre du jour de la conférence des chefs de missions diplomatiques et de chefs de postes consulaires algériens, qui s'était tenue les 8 et 9 novembre courant sous la houlette du président Abdelmadjid Tebboune, le dossier a fait l'objet de recommandations sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour collecter l'épargne des Algériens à l'étranger.
La tenue des assises diplomatiques de la semaine dernière dédiées à l'émigration n'a pas fait avancer le débat de fond sur la question des transferts de fonds pour mieux cerner les dysfonctionnements du dispositif existant et proposer des solutions novatrices.
La convocation du sentiment patriotique, à coups de discours politiques, éloignés des réalités du terrain, ne saurait produire des miracles pour provoquer ce sursaut de notre diaspora en vue de l'amener à densifier le volume des transferts vers l'Algérie, comme le font d'autres pays pour lesquels cette manne est d'un apport précieux dans leur produit intérieur brut.
Durant les premières années post-indépendance, l'argent de l'émigration était transféré massivement vers l'Algérie. La parité entre le dinar et les devises étrangères, la réalité sociologique de l'émigration avec, d'un côté, le travailleur expatrié, et de l'autre, la famille restée au pays, ont imposé ce schéma classique des transferts financiers favorisant le recours au circuit bancaire officiel du change.
Avec la dépréciation de la monnaie nationale qui s'est traduite par un fossé abyssal entre le taux de change officiel et la cotation du marché parallèle de la devise, les transferts se sont littéralement asséchés, ne représentant que 1,7 milliard de dollars en 2019.
L'absence de mécanismes incitatifs pour mobiliser les fonds de l'émigration par des formules d'accès au logement, au foncier, une politique de prix raisonnable des billets, devenus inabordables, et pour les investisseurs, par l'octroi d'avantages comparatifs qui les amèneraient à placer leur argent en Algérie et pas ailleurs, ont achevé de consommer le divorce entre l'Etat et ses ressortissants établis à l'étranger.
Les premiers engagements que le Premier ministre s'est empressé d'annoncer lors de ces assises de l'appareil diplomatique, dont notamment l'ouverture de représentations d'institutions bancaires algériennes à l'étranger, ne peuvent pas constituer la panacée pour rétablir les liens de confiance perdus avec notre diaspora.
Pas plus que la représentation de notre communauté dans les institutions nationales, au sein de l'Exécutif et au Parlement, n'a permis de rendre la voix et les revendications de notre diaspora audibles. C'est l'ensemble de la politique de l'émigration qu'il faudra se résoudre à repenser.
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