Même les denrées alimentaires et les légumes que consomment quotidiennement les Algériens ne sont plus à la portée des familles, dont la plupart sont plongées dans le cycle de la pauvreté et du besoin. Malgré une légère baisse constatée hier dans plusieurs marchés de la capitale, les prix des fruits et légumes restent relativement élevés. C'est du moins l'avis de plusieurs citoyens qui souffrent fortement de l'effondrement du pouvoir d'achat et de l'envolée de l'inflation. Les salaires apparaissent de plus en plus dérisoires en comparaison des prix des produits. «Maintenant, on arrive à peine à joindre les deux bouts. On achète par petites quantités. Ce n'est plus possible, on doit vivre en comptant chaque centime», déclare un sexagénaire du côté du marché de Laâqiba. Même les denrées alimentaires et les légumes que consomment quotidiennement les Algériens ne sont plus à la portée des familles dont la plupart sont plongées dans le cycle de la pauvreté et du besoin. Les prix des légumes secs auxquels certains peuvent recourir, compte tenu des prix élevés des légumes de saison, connaissent également une flambée notable. Pour l'association nationale pour la protection des consommateurs El Aman, les racines du mal sont profondes. «Parmi les raisons de la détérioration du pouvoir d'achat, il y a l'échec de l'autorité à contrôler le marché, ce qui a poussé les barons à monopoliser les marchandises et à contrôler les prix», écrit-elle sur sa page Facebook. Retrouvez l'intégralité de nos articles sur la version papier Advertisements