Même si la campagne électorale pour le scrutin d'aujourd'hui n'a pas suscité l'engouement d'antan en raison d'une certaine indifférence affichée par les citoyens à la chose politique, les candidats demeurent toujours optimistes dans la wilaya de Tizi Ouzou. Dans la commune du chef-lieu de wilaya où sept listes sont en lice pour les 33 sièges que compte l'APC, des candidats ont précisé que «certes, la participation ne sera pas comme celle de 2017, mais il y aura vote quand même en toute liberté et démocratie». Ceux en lice pour l'APW voient également les choses de la même manière. Mohamed Achir du FFS a, lors de son passage dimanche à Berbère Télévision, déclaré que la participation aux locales a toujours été un choix stratégique pour son parti. C'est l'occasion aussi pour repolitiser la société et réconcilier le citoyen avec la chose publique, a-t-il expliqué. «C'est une participation qui est indissociable de la donne nationale. Nous n'avons pas abandonné le terrain de lutte. Dans ses déclarations, notre premier secrétaire a toujours appelé à la libération des détenus d'opinion qui luttent pacifiquement sans porter atteinte à la souveraineté nationale», a-t-il soutenu, avant de rappeler qu'en 2002, lors des événements de Kabylie, le FFS avait pris part aux élections locales. «Les citoyens ont fini par nous donner raison, car notre participation avait permis de désamorcer des complots qui étaient programmés contre la stabilité de la région», a-t-il insisté. Retrouvez l'intégralité de nos articles sur la version papier Advertisements