Des partis politiques, à l'image du FFS, du FLN et du MPS dénoncent l'intrusion de l'argent sale, mais aussi la nouvelle loi électorale qui ouvre la voie aux «arrangements souterrains et contre-nature» pour l'établissement des majorités au sein des assemblées élues. Plus d'une semaine après l'annonce officielle des résultats des élections locales, la majorité des collectivités locales sont toujours sans assemblée en raison, principalement, des tractions qui se poursuivent entre les différentes listes. Mais ce jeu d'alliance n'est pas sans conséquences puisque nombreux sont les partis politiques qui découvrent la réactivation des anciennes pratiques et dénoncent l'intrusion de l'argent sale et le recours à l'achat des voix. Le FLN, le FFS et le MSP et d'autres partis ont ouvertement accusé certaines formations politiques, sans toutefois les citer, d'utiliser l'argent sale dans le but de sceller des alliances électorales et s'emparer ainsi du pouvoir local. Très en colère, le FFS, par la voix du membre de l'Instance présidentielle, Hakim Belahcel, dit découvrir les «affres» de la nouvelle loi relative au régime électoral. Un texte juridique qui ouvre, selon lui, la voie aux «arrangements souterrains et contre nature pour l'établissement des majorités au sein des assemblées locales». Belahcel déplore dans ce sens «l'instrumentalisation, en toute impunité, de l'argent sale» et «des combinaisons surréalistes» pour déchoir les listes victorieuses et introniser par la force de la loi des élus qui ont pu contourner, affirme-t-il, le choix populaire et le verdict électoral. Retrouvez l'intégralité de nos articles sur la version papier Advertisements